Un gonflement des glandes salivaires chez le chien, un symptôme souvent inquiétant pour les propriétaires, peut indiquer différentes pathologies. Il est essentiel de comprendre les causes et les options de traitement pour assurer le bien-être de votre animal.

Ce guide complet détaille le diagnostic et les approches thérapeutiques de la sialadénite canine, affection impactant les glandes salivaires (parotide, mandibulaire, sublinguale) de nos amis canins.

Diagnostic de la sialadénite canine

Le diagnostic précis de la sialadénite canine nécessite une approche rigoureuse associant un examen clinique approfondi et des examens complémentaires. La collaboration avec un vétérinaire qualifié est primordiale pour un traitement adapté.

Examen clinique initial

L'examen commence par l'observation visuelle de la zone touchée. Le vétérinaire procède ensuite à une palpation minutieuse des glandes salivaires (parotide, mandibulaire, sublinguales), évaluant la taille, la consistance (dure, molle, fluctuante), la température et la sensibilité au toucher. La présence de rougeurs ou de chaleur locale est également notée. L'état général du chien, son appétit et sa capacité à déglutir sont également évalués. Une douleur intense à la palpation peut indiquer une inflammation importante, potentiellement due à un abcès ou à une infection sévère.

Examens complémentaires essentiels

Pour confirmer le diagnostic et identifier la cause sous-jacente, plusieurs examens peuvent être nécessaires :

  • Hémogramme et biochimie sanguine: Ces analyses permettent de détecter des anomalies telles que l'inflammation (augmentation des leucocytes et de la CRP), une infection bactérienne ou des problèmes hépatiques ou rénaux. Par exemple, une élévation des enzymes hépatiques pourrait suggérer une atteinte hépatique secondaire à une infection. Un taux de CRP supérieur à 10 mg/L indique une inflammation importante.
  • Radiographie dentaire et du cou: Utile pour détecter la présence de sialolithes (calculs salivaires) dans les canaux salivaires, des abcès dentaires ou des fractures osseuses à proximité. Des images de qualité sont nécessaires pour identifier les sialolithes, souvent de petite taille.
  • Échographie : Examen non invasif fournissant des images détaillées des glandes salivaires, permettant de visualiser leur structure, leur taille, la présence d'abcès, de kystes ou de tumeurs. L'échographie permet une meilleure résolution des structures tissulaires par rapport aux radiographies, notamment pour les masses tissulaires.
  • Biopsie : Si une tumeur est suspectée, une biopsie sera réalisée pour une analyse histopathologique. Cette analyse est indispensable pour déterminer la nature bénigne ou maligne de la tumeur et pour guider le choix du traitement le plus approprié. Un exemple de tumeur fréquente est l’adénocarcinome.

Causes principales et diagnostic différentiel

Différentes pathologies peuvent causer une sialadénite. L’identification de la cause précise est fondamentale pour choisir le meilleur traitement. Les causes fréquentes incluent : les infections bactériennes (ex: *Staphylococcus aureus*, *E. coli*), les infections virales (bien que moins courantes), les calculs salivaires (sialolithes), les tumeurs (adénomes, adénocarcinomes), les corps étrangers (épines, morceaux d’os), les traumatismes (morsures, coups), la sialosialodochite (inflammation des canaux salivaires) et les réactions médicamenteuses. Un diagnostic différentiel complet est indispensable afin d’exclure d’autres affections telles que des lymphadénopathies régionales ou des problèmes dentaires.

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